Dans le cadre de la transition énergétique suisse, un des trois piliers principaux est l’efficacité énergétique. Avec une consommation d’environ 100 TWh, le parc immobilier compte pour quelque 45% de la consommation d’énergie finale en Suisse.(OFEN, 2020) L’isolation thermique des bâtiments et les économies d’énergie sont indispensables pour faire de la transition énergétique une réalité.
Quand l’hiver vient recouvrir la ville et que le soleil se fait rare, l’enveloppe du bâtiment doit limiter les déperditions de chaleur pour plusieurs raisons. « Le confort, éviter les moisissures et la condensation et finalement limiter la consommation d’énergie pour le chauffage et le refroidissement, aussi bien pour des raisons économiques que pour protéger l’environnement. » (Roulet, 2012, p.) L’objectif de cet article est de présenter succinctement le CECB+ pour le canton de Genève avec quelques explications techniques sur le sujet.
L’isolation des bâtiments a évolué en fonction des matériaux disponibles et du coût de l’énergie. C’est surtout depuis 1975 qu’elle s’est améliorée, suite au premier choc pétrolier. (Roulet, 2012, p.) Le schéma ci-dessous illustre très bien l’évolution des méthodes de construction durant le siècle passé et donne ainsi une bonne compréhension de leur consommation d’énergie de chauffage par mètre carré.
A : Maçonnerie ancienne à la chaux, épaisse pour assurer la solidité
B : Le ciment permet de réduire l’épaisseur des murs, en réduisant l’isolation
C : Maçonnerie en brique ou plot de ciment creux
D : Les matériaux isolants (jaune) apparaissent généralement en faible épaisseur.
E : L’isolant se pose de plus en plus à l’extérieur du mur porteur, en épaisseurs de plus en plus grandes.
Le MoPEC – Modèle de prescriptions énergétiques des cantons – sert de modèle pour la révision des lois cantonales sur l’énergie. En se basant sur la norme SIA 380/1, il impose que les besoins de chaleur d’un bâtiment neuf – pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire – ne dépassent pas 4,8 litres d’équivalent mazout par m2 de surface chauffée et par an (c’est 4 à 5 fois moins qu’un bâtiment typique des années 1970). Un bâtiment entièrement rénové ne doit pas dépasser 8 litres par m2. Le MoPEC s’approche ainsi du standard Minergie, sans les exigences sur l’aération. » (Services cantonaux de l’énergie et de l’environnement, 2020)
La Figure 2 Besoins de chaleur des bâtiments montre la consommation d’énergie nécessaire après un assainissement. On peut voir que pour les vieux bâtiments, une rénovation peut réduire la demande de chauffage de près de 70%. On y observe également les nouveaux labels Minergie et Minergie P. Sur Genève on a également HPE – Haute Performance Énergétique – et THPE – Haute Performance Énergétique – pour la rénovation et le neuf. Les bâtiments avec ces labels n’ont presque plus besoin de chauffer. Le principe de l’autoconsommation et l’autarchie énergétique sont à la base de ses label.
D’ailleurs, il est donc plus avantageux d’isoler le bâtiment avant de changer la chaudière. Une maison isolé réduit la puissance de chauffage et donc la consommation d’énergie. D’avantages d’information sur le sujet peuvent être trouvés sur le site du Programme Bâtiment. (Profiter de subventions lors de rénovations | Le Programme Bâtiments, s. d.)
Chaque bâtiment neuf ou à rénover sur le Canton de Genève est assujetti à des normes énergétiques.
Les justificatifs énergétiques ainsi que le Bilan thermique permettant de prévoir, avant les travaux, s’i le batiment à rénover / extension / neuf va remplir les exigences prévues par la loi ou voire faire mieux! Dans ce dernier cas on parle de bâtiment HPE, THPE ou Minergie. Le calcul permet aussi de définir la puissance du chauffage à installer et l’eau chaude sanitaire pour garantir le confort thermique avec ou sans ventilation.
La loi sur l’énergie se base sur la norme SIA 380/1 édition 2016 pour un chauffage théorique à 20°C. Le calcul tient compte des plans et des matériaux choisis pour la construction et l’isolation. C’est en grande partie l’isolation, la superficie et la forme du bâtiment (l’enveloppe) qui sont déterminants. Les conditions météorologiques du lieu sont aussi très importantes. Le calcul prend aussi en compte les pertes de chaleur dues à l’aération, mais aussi les sources de chaleur passive. On parle de l’énergie du soleil gagnée à travers les vitres (gains solaires), ainsi que la chaleur dégagée par les personnes, l’éclairage et les appareils électriques.
« Le CECB (Certificat énergétique cantonal des bâtiments) indique le véritable état énergétique du bâtiment, puisque l’expert agréé qui le décerne étudie un bâtiment déjà construit et en usage. Le calcul se base sur la surface chauffée et la consommation d’énergie réelle (factures et relevés de compteurs) pour le chauffage, l’eau chaude et l’équipement technique électrique (aération, éclairage des communs, etc). Comme c’est le cas pour l’étiquette-énergie, le CECB utilise une échelle de classement qui va de de A (le meilleur) à G (le plus mauvais), mais il fait deux classements pour le même bâtiment. » (Services cantonaux de l’énergie et de l’environnement, 2020)
Il y a plusieurs classements : le premier est un classement appelé performance de l’enveloppe du bâtiment qui renseigne sur l’isolation et les ponts thermiques du bâtiment (toit, murs, fenêtres et autres éléments en contact avec le froid extérieur). Le deuxième est un classement appelé efficacité énergétique globale (ou classe CECB globale) qui renseigne sur la quantité totale d’énergie nécessaire par m2 chauffé (en usage standard). L’utilisation d’énergies renouvelables pour chauffer le bâtiment améliore ce classement.
Ainsi, une maison peut être excellente sur la première échelle parce qu’elle est parfaitement isolée, mais mal classée sur la seconde parce qu’elle est chauffée, par exemple, avec des radiateurs électriques. Le rendement exergétique de ces derniers sont très faible. La maison serait mieux classée si elle était équipée d’une pompe à chaleur et d’un chauffage par le sol – système qui consomme 3 à 4 fois moins d’électricité. Avec le CECB, le propriétaire reçoit également des conseils et des recommandations pour diminuer la consommation d’énergie de son bâtiment. Dans l’idéal, le CECB est affiché à l’entrée du bâtiment. Il s’agit ainsi d’informer les occupants, ou les visiteurs de ce dernier, sur l’état énergétique du lieu et sur les charges de chauffage et d’électricité à attendre. Un classement CECB théorique peut également être attribué à un bâtiment neuf avant sa construction – ou à un bâtiment ancien avant sa rénovation – sur la base des performances attendues de son isolation et de ses installations techniques.
Le CECB®Plus (Certificat énergétique cantonal des bâtiments, version Plus) va beaucoup plus loin. Ce dernier est utile pour un propriétaire qui désire faire une rénovation énergétique, mais qui ignore par où commencer. En établissant le CECB®Plus, l’expert rédige un rapport détaillé sur le bâtiment, et il inclut 1 à 3 scénarios possibles pour la rénovation : types d’interventions pour l’isolation, choix des installations techniques et de chauffage, travaux planifiés en une fois ou en plusieurs étapes, etc.
Voici quelques remarques sur le sujet. « Si un bâtiment est chauffé par une pompe à chaleur ou, en partie, par des capteurs solaires, l’indice va le classer dans une catégorie qui ne correspond pas aux performances moyennes des bâtiments de son époque. Il consommera moins d’énergie au compteur, sans être forcément mieux isolé. » (Services cantonaux de l’énergie et de l’environnement, 2020)
« Un bon indice ne veut pas forcément dire que ses occupants ont moins d’impacts négatifs sur l’environnement que les habitants d’un bâtiment qui utilise davantage d’énergie de chauffage au mètre carré. Cela dépend évidemment de la surface dont chaque occupant dispose pour vivre, ainsi que de leur comportement dans l’utilisation de l’eau chaude, de l’éclairage et des appareils électriques. » (Services cantonaux de l’énergie et de l’environnement, 2020)
Le Programme Bâtiment du Canton offre également une palette de subventions intéressantes pour la rénovation énergétique d’un bien immobilier. Pour certaines de ces subventions, l’établissement d’un rapport CECB est requis.
Le CECB PLUS® est obligatoire à partir de 10’000.- de demande de subvention pour les subventions suivantes :
S’il est impossible d’établir un CECB® pour le type de bâtiment concerné, il faut fournir un rapport d’analyse selon le cahier des charges SIA 2031 avec recommandations sur la procédure à suivre selon le cahier des charges de l’OFEN. D’avantages d’informations peuvent être retrouvées dans l’article suivant : Certificat CECB Genève : que dit la réglementation du canton ?
On a regarde a sa maison est on se retrouve à penser: mais pourquoi pas aménager mes combles, faire des belles lucarnes ou encore mieux un étage de plus?
Et bien, lorsqu’on souhaite faire ces genre des travaux, la loi sur l’Energie – LEn – demande que cette extensions soient à haute performance énergétique.
On parle alors de HPE-Extension.
Compte tenu que vis à vis de la Loi sur l’aménagement, les construction et le territoire, vous avez tous les droits, voici en ce que une HPE-Extension consiste.
Aménager des combles, faire des lucarnes ou encore aménager le sous-sol ou créer un étage de plus vaut dire:
Il s’avère que grâce à une extension HPE l’efficacité globale de la maison peut augmenter. Cela implique que certains subventions globale du programme bâtiment, voire M10, peuvent être sollicitées. C’est pourquoi on conseille de faire établir un CECB+ avant tout. Quoi qu’il en soit, on vous accompagne sur toutes les étapes de votre projet. Pour tout renseignements, n’hésitez pas à nous écrire à travers notre formulaire de contact, par email ou directement par téléphone (voir coordonnées au-dessous).
Votre bien immobilier peut être labellisé HPE ou THPE.
Cet label, typique sur Genève, on peut l’atteindre grâce à une enveloppe qui a été bien isolée (Toit, façades et zones froides). On parle de classe C pour HPE et classe B pour THPE.
De plus, le label est facile à obtenir si la maison est chauffée par une pompe à chaleur qui couvre chauffage et ECS. La partie renouvelable de l’ECS est supérieur à l’exigence du label.
Pour l’électricité photovoltaïque, il s’agit d’installer 10 W / m2 SRE avec la dérogation aux panneaux thermiques. Pour une maison de 250 m2 on parle de 2.5 kW, soit 30 m2 de surface des panneaux.
La rénovation HPE ou THPE représente un projet d’investissement rentable et stratégique. Chaque maison est un cas spéciale et notre approche sur-mesure vous permettra d’avoir une projet de rénovation “ad-hoc” selon vos possibilités et vos besoin de confort hivernal mais aussi estivale! Une bonne isolation permet les deux.
Vous disposez maintenant des informations concernant la Rénovation énergétique des bâtiments à Genève. Si vous souhaitez un quelconque renseignement supplémentaire, n’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact, par email ou directement par téléphone (voir coordonnées au-dessous).
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